L’ ICSI et ces petits miracles quotidiens de la vie chez Fertilys

L’ICSI et ces petits miracles quotidiens de la vie dans notre laboratoire

Vous trouverez ci-dessous une vidéo de ces petits miracles quotidiens que réalisent, trop souvent dans l’ombre notre embryologiste Yannick, assisté d’Émily et de Raheleh, afin de créer la vie par une technique de fécondation assistée, la microinjection de spermatozoïdes (communément appelée ICSI, en anglais Intracytoplasmic Sperm Injection).
La pipette de verre à gauche permet d’immobiliser l’ovule. Si vous portez une attention particulière au début de la vidéo, on y voit à droite, une petit aiguille de verre qui contient à son extrémité un spermatozoïde. On perfore d’abord l’ovule avec beaucoup de dextérité, en traversant la zone pellucide. On aspire par la suite à deux reprises le cytoplasme de cet ovule afin de briser la membrane ovocytaire. Le spermatozoïde, minuscule, remonte donc initialement dans l’aiguille de verre pour être ensuite injecter à contre-sens directement au centre de l’ovule. La fécondation en laboratoire est ainsi crée.
Cette technique de fécondation in vitro assistée a été développée en 1991 par le scientifique Gianpiero Palermo au Centre de médecine de la reproduction de l’Université libre de Bruxelles, dirigé alors par Paul Devroey et André Van Steirteghem.

Yannick Ferreira : embryologiste, concepteur de la vidéo
Pour la petite histoire, sans que les couples infertiles québécois ne le sachent trop, André Van Steirteghem aura joué un rôle capital pour le Québec. Un peu plus d’un an après cette percée technologique mondiale, André m’aidait avec beaucoup de générosité à faire le transfert technologique et rendre ainsi accessible rapidement ce traitement aux Québécois.
La microinjection de spermatozoïdes a révolutionné le domaine de la procréation assistée. Elle est habituellement offerte au couple infertile lorsque le conjoint produit très peu ou pas de spermatozoïdes. Elle est également utilisée à l’occasion en présence d’infertilité inexpliquée ou lorsque très peu d’ovules sont disponibles, ceci afin d’augmenter la probabilité de produire en laboratoire des embryons de qualité et donc, de concevoir.

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